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7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 07:43

7 février : Bienheureuse Rosalie Rendu.

 

"Une Fille de la Charité est comme une

borne sur laquelle tous ceux qui sont

fatigués ont le droit de déposer

leur fardeau!".

 

Bienheureuse Rosalie Rendu.

 

Rosalie Rendu : 7 février.

 

Homélie de monsieur l' Abbé Jean-Bernard Hayet,

curé de la paroisse saint Joseph des Falaises-Bidart.

 

Rosalie Rendu naquit, dans le Jura, le 9 septembre 1786 et fut prénommée Jeanne-Marie.

Elle était l' aînée de quatre filles. Ses parents, petits propriétaires montagnards, jouissaient

d' une certaine aisance et d' une réelle estime de la part de ceux qui les fréquentaient.

Durant la Révolution française, la maison familiale devint un refuge sûr pour les prêtres

réfractaires. L' évêque d' Annecy y trouva lui-même asile sous le nom de "Pierre".

C' est dans cette atmosphère de Foi solide, sans cesse exposée au danger d' une dénonciation,

que Jeanne-Marie fut éduquée. Elle fit sa première Communion une nuit, dans la cave de la

maison, à la lueur d' une bougie. C' est ce climat d' exception qui forgea le caractère de celle

qui allait devenir "Soeur Rosalie".

A l' âge de 16 ans elle entra chez les "Filles de la Charité".

Durant cinquante quatre ans, soeur Rosalie, va oeuvrer dans le quartier Mouffetard, à Paris,

où elle se donnera à tous, sans compter. Se faisant "la servante des plus pauvres", elle

redonnera à chacun sa dignité par des aides matérielles, par l' éducation et l' enseignement

de la Foi au Christ. Elle disait : "Une Fille de la Charité est comme une borne sur laquelle tous

ceux qui sont fatigués ont le droit de déposer leur fardeau".

Elle ouvre une pharmacie, une école, une crèchr et le premier "patronnage" de la Capitale.

Durant les épidémies de choléra, qui voit-on encore ramasser les corps abandonnés dans la rue?

encore et toujours soeur Rosalie!

Lors des émeutes sanglantes de 1830 et de 1848, elle assiste les blessés, qu' ils soient

insurgés ou soldats; à ce sujet, elle sauva un officier qui s' était réfugié dans le couvent et

s' opposa aux émeutiers en disant énergiquement : "Ici, on ne tue pas!". 

Dans le même temps, soeur Rosalie mène une intense vie de prière :

"Jamais -confiet-telle, je ne fais si bien mon oraison que dans la rue".

Une de ses compagnes témoignera : "Elle vivait continuellement dans la Présence de Dieu :

avait-elle une mission difficile à remplir, nous étions assurées de la voir monter à la chapelle ou

de la trouver à genoux dans son bureau".

Sa notoriété fit qu' elle reçut le soutient financier des "grands" deson temps : le roi Charles X et

plus tard l' empereur Napoléon III.

La Foi de soeur Rosalie, ferme comme un roc, lui permit d' expérimenter au quotidien la

parole de saint Vincent de Paul :

"Dix fois par jour, vous irez voir le pauvre, dix fois par jour, vous y trouverez Dieu...

vous allez en de pauvres maisons, mais vous y trouverez Dieu".

Durant les deux dernières années de sa vie terrestre, soeur Rosalie devint progressivement aveugle.

Elle s' endormit le 7 février 1856.

Près de cinquante mille personnes assistèrent à ses funérailles.

Le Pape Jean-Paul II la béatifia le 9 novembre 2003 et soulignant dans son homélie la Charité

inventive de Rosalie Rendu :

"Où puisait-elle la force pour réaliser autant de choses?

C' est dans son intense vie d' oraison et dans sa prière incessante du Chapelet qui ne la

quittait pas. Son secret était simple : voir en tout homme le Visage du Christ".

Bienheureuse Rosalie Rendu,

prie pour nous tous, disciples du Christ,

et entraîne-nous à ta suite,

sur le chemins d' une Charité active et inventive!

Amen.

  une me10

  Messe "clandestine" sous la Terreur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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