18 mai : Bienheureuse Blandine Merten.
"Dieu n' a pas besoin d' actions extraordinaires, Il ne veut que l' Amour!".
Bienheureuse Blandine Merten.
Homélie de monsieur l' abbé Jean-Bernard Hayet,
curé de la paroisse saint Joseph des Falaises-Bidart.
Elle naquit dans une famille de paysans, le 10 juillet 1883 à Duppenweiler,
dans le diocèse de Trèves. Dès son plus jeune âge, sa piété, sa modestie,
sa douceur et sa pureté lui valurent d' être regardée par ses proches comme
"un ange". De 1902 à 1908, elle exerça le métier d' institutrice puis entra dans
la Congrégation des Ursulines à l' âge de 25 ans. Elle choisi cet institut de vie apostolique
en étant convaincue de mieux servir les enfants comme religieuse. Elle se consacra sans
réserve à sa mission d' éducatrice, alliant à la fois la bonté et la fermeté.
Son souci était de passer inaperçue mais elle devint un modèle pour tous ceux qui l' approchaient.
En 1914, la jeune religieuse fut atteinte d' une maladie incurable de tuberculose et elle s' éteignit
le 18 mai 1918 au couvent de Trèves : elle allait sur ses 35 ans.
La clé de sa vie était contenue dans cette phrase :
"Le Dieu d' Amour n' a pas besoin d' actions extraordinaires, Il ne veut que l' Amour!".
Blandine fut béatifiée à Rome, par le Pape Jean-Paul II, le 1 er novembre 1987.
La vie de Blandine Merten nous redit à tous, que dans les choses les plus simples, discrètes et
humbles, nous avons à prendre le chemin de la sainteté, le chemin d' une vie qui s' attache
au Seigneur par le lien de l' Amour : "La sainteté -disait le Père dominicain, Gabriel Nissim- sera
toujours un combat... La sainteté ne naît pas dans notre monde comme une fleur. C' est toujours
une victoire difficile, douloureuse, sur le mal, d' abord en nous-mêmes. Ce combat ne devient pas
plus facile avec les années : ce sont les saints qui mesurent le mieux, au plus profond d' eux-mêmes,
leur capacité jamais définitivement surmontée à dire non aux autres et à Dieu. La sainteté est un
combat à reprendre chaque jour contre le mal : celui dont les autres, dont moi-même nous sommes
capables. Avec, pour seule arme, la volonté désarmante de faire grandir l' Amour. Avec, pour seule
force, celle du Pain de chaque jour : celui que le Christ vient rompre avec nous".
Bienheureuse Blandine,
prie pour nous,
et viens en aide aux enfants et aux jeunes que nous connaissons,
afin qu' ils découvrent l' Amour du Christ qui a embrasé ta jeune vie.
Donne aussi à tous les chrétiens que nous sommes, de comprendre à ta suite,
que le Dieu d' Amour auquel nous croyons n' attend pas de nous des choses
extraordinaires mais qu' Il ne veut que l' Amour toujours et partout!
Amen.