24 ème Dimanche ordinaire. Année B.
Saint Evangile de Jésus Christ selon Saint Marc 8, 27-35.
"Pour vous! Pour toi!
Qui Suis-Je?".
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24 ème Dimanche ordinaire. Année B.
Saint Evangile de Jésus Christ selon Saint Marc 8, 27-35.
"Pour vous! Pour toi!
Qui Suis-Je?".
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23 ème Dimanche ordinaire. Année B.
"Chrétien!
Souviens-toi de
l' "Effata" de ton Baptême!
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Autre homélie sur Saint Marc 7, 31-37 :
10 septembre : Bienheureuse Inès Takeya.
"En Dieu mon Espérance!
En Dieu mon Appui!".
Homélie de monsieur l' abbé Jean-Bernard Hayet,
curé de la paroisse saint Joseph des Falaises-Bidart.
Nous ne disposons que de très peu d' informations sur Inès Takeya.
Elle était l' épouse d' un japonais qui s' était lui-même converti à Jésus.
Inès fut arrêtée en 1618 pour avoir hébergé des missionnaires catholiques :
condamnée à mort, elle fut décapitée à Nagasaki en 1622 tandis que, dans le
même temps, plusieurs missionnaires jésuites et dominicains furent brûlés vifs.
"Sur quoi se fonde le martyre? -interrogeait le Pape Benoit XVI-. La réponse est simple :
sur la mort de Jésus, sur Son Sacrifice suprême d' Amour, consommé sur la Croix afin
que nous puissions avoir la Vie (Saint Jean 10, 10)... D' où naît la force pour affronter le
martyre? De l' union profonde et intime avec le Christ, car le martyre et la vocation au martyre
ne sont pas le résultat d' un effort humain, mais ils sont la réponse à une initiative et à un
appel de Dieu, ils sont un Don de Sa grâce, qui rend capables d' offrir sa propre vie par
Amour au Christ et à l' Eglise, et ainsi au monde. Si nous lisons les vies des martyrs, nous sommes
étonnés par leur sérénité et leur courage en affrontant la souffrance et la mort : la Puissance de
Dieu se manifeste pleinement dans la faiblesse, dans la pauvreté de celui qui se confie à Lui et
ne place qu' en Lui son Espérance (2 Corinthiens 12, 9).
(Pape Benoit XVI. Audiencegénérale du mercredi 11 août 2010 à Castel Gandolfo).
Pour nous, mes frères, au fil du temps et des épreuves de toutes sortes, il est clair que notre
Appui et notre Espérance se fondent sur le Christ, unique Seigneur du monde : c' est pour cela
que nous sollicitons la prière fraternelle et amicale de la Bienheureuse Inès Takeya :
Bienheureuse Inès Takeya,
prie pour nous tous,
prêtres et fidèles du Seigneur,
afin que dans notre coeur grandisse un Amour toujours plus
grand et généreux pour Dieu et pour nos frères!
Qu' à ton exemple, Bienheureuse martyre de la Foi, nous ne
rougissions jamais de notre appartenance au Christ Sauveur
afin que rien, ni sur terre ni dans le Ciel, ne nous sépare de Lui!
Amen.
VINGT-TROISIEME DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE. ANNEE B.
SAINT EVANGILE DE JESUS CHRIST SELON MARC 7, 31-37.
"Chrétien!
N' oublie pas l' "Effata" de ton Baptême!
Ouvre-toi!".
Homélie de monsieur l' abbé Jean-Bernard Hayet,
curé de la paroisse saint Joseph des Falaises-Bidart.
"Effata! Ouvre-toi!" : ce mot araméen est au coeur de l' Evangile de ce jour!
Il résonne à la fois comme un appel urgent et aussi comme une tâche à accomplir,
comme une mission permanente qui nous est confiée.
"Effata! Ouvre-toi!" : cette Parole divine est prononcée par le prêtre lors du baptême :
alors qu' il trace le signe de la Croix sur les oreilles et la bouche du futur baptisé, il dit :
"Que le Seigneur te donne d' écouter Sa Parole et de proclamer la Foi pour la louange
et la Gloire de Dieu le Père". (Rituel catholique).
Cet Evangile nous offre l' occasion de nous souvenir de l' "Effata" de notre Baptême : il
nous rappelle à tous, prêtres et fidèles, Baptisés de longue date ou plus récemment, que
toute notre vie sur cette terre consiste à nous ouvrir au Christ, à nous ouvrir à Son Evangile
de Vie, à nous ouvrir à Celui qui pour nous, tout au long des siècles et jusqu' à cet instant
demeure la Vérité absolue que les hommes cherchent et recherchent!
"Effata! Ouvre-toi!".
Il s' agit quand on est chrétien et que l' on veut vivre pleinement son Baptême de s' ouvrir
en permanence et totalement non pas à des principes ou des valeurs -fussent-ils moraux!-,
non pas à des idées ou à un projet, mais à une Personne Vivante -Jésus!- :
"Dans tout le genre humain, il n' y a jamais eu et il n' y aura jamais personne pour être aimé
comme le Christ Jésus" (Pape Pie XI. Quas primas n° 4). : c' est ce Jésus qui nous demande
d' ouvrir nos oreilles et plus encore notre coeur, notre âme à ce qu' Il veut nous dire et nous
inviter à vivre; c' est ce Jésus qui nous invite à ne pas nous arrêter à un horizon purement
humain mais qui nous ouvre à l' horizon de Dieu, à l' horizon de la Foi capable de surmonter
tous les obstacles, capable de "soulever les montagnes" (Saint Matthieu 17, 20).
Cet Evangile, mes frères, nous offre deux enseignements très utiles pour notre vie de Foi :
- le premier enseignement c' est que l' écoute est prioritaire : écouter la Parole de Dieu
contenue dans l' Evangile; cette Parole est toujours nouvelle, toujours bonne : elle est
précisément Bonne Nouvelle; cette Parole est toujours d' actualité, elle ne s' épuise jamais et
ne vieillit jamais : elle nous fait entende et nous montre le Coeur de Dieu; plus encore elle veut
en quelque sorte "greffer" notre coeur sur celui de Dieu!
- le second enseignement c' est qu' après l' écoute vient le temps d' agir, de parler, de témoigner; vient
le temps d' offrir ce que nous avons reçu : à l' image de ceux qui, dans l' Evangile de ce jour, ont
assisté à la guérison du sourd-muet : "Très vivement frappés -souligne Saint Marc- ils disaient
(de Jésus) : "Tout ce qu' Il fait est admirable : Il fait entendre les sourds et parler les muets".
Nous, chrétiens, ne sommes-nous pas devenus trop muets?
Trop silencieux? Trop "fondus dans la masse" au point de perdre notre "originalité"?
Nous, chrétiens, ne nous manque-t-il pas le courage -quand l' occasion se présente- de parler,
d' ouvrir la bouche, de nous démarquer, de montrer -toujours humblement, cela va s' en dire!- que
pour nous vivre avec Jésus, vivre l' Evangile, cela compte, cela nous fait du bien, cela nous
rend heureux et nous aide à vivre, cela nous élève très Haut au point que, nous aussi,
nous disons : "Oui, tout ce que fait Jésus est admirable!".
"Effata! Ouvre-toi!".
Notre Foi catholique a naturellement une dimension humaine, sociale, politique : elle ne peut être
cantonnée dans "la sphère du privé" -comme le proclame le slogan à la mode! "La religion -disait
le Pape Benoit XVI- n' est pas une réalité à part de la société : au contraire elle en est une composante
naturelle, qui rappelle constamment la dimension verticale, l' écoute de Dieu comme condition pour
la recherche du bien commun".
(Pape Benoit XVI. Discours du samedi 4 juin 2011 au théatre national croate de Zagreb).
Ceci pour dire que notre Foi catholique doit se répercuter sur le tissu humain qui fait notre vie
en société, en famille, sur le sens de la justice et de la dignité de la personne humaine.
"Au nom d' une certaine vision de la laïcité, on voudrait que l' Eglise reste dans ses sacristies.
Mais cela est impossible. L' Evangile vise à la transformation du monde en l' imprégnant du dedans...
L' Eglise a le droit de le faire dans une société démocratique, où les organisations religieuses
-ou non religieuses- peuvent librement s' exprimer. Si tel n' était pas le cas, ce serait une
véritable dictature de la pensée".
(Monseigneur Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon. In revue "Famille chrétienne" n° 1807
de septembre 2012 page 20).
"Effata! Ouvre-toi!".
Rappelez-vous, mes frères, ce qui s' est passé en Belgique, il y a quelques semaines, au sujet de
l' ex-femme et complice du "terrible" et cruel Marc Dutroux : la libération de Michèle Martin qui a purgé
la peine qui lui avait été infligée par la justice : cela a provoqué une violente tempête médiatique
ponctuée de manifestations, de huées, d' injures et de calomnies à l' encontre des religieuses
clarisses qui ont accepté -non sans avoir prié, réfléchi et délibéré à l' unanimité- d' ouvrir leur
maison à l' ancienne prisonnière dont personne ne voulait. Qu' ont fait ces religieuses? Elles ont
pris au sérieux l' "Effata" de leur Baptême et de leur consécration religieuse! Elles ont mis en
pratique l' "Effata baptismal"! En "ouvrant" la porte de leur monastère elles ont mis en pratique
l' enseignement de l' Evangile qui consiste à "délier les enchaînés", à "ouvrir les yeux des
aveugles", à "redresser les accablés" et les tordus de toutes sortes! (Psaume 145).
Pour un esprit vraiment chrétien, vraiment catholique -qui n' oublie pas les larmes et le coeur à
jamais meurtri des parents des enfants qui furent atrocement massacrés et profanés!-, ce que
les religieuses clarisses de Malonne ont fait n' a rien de choquant, d' étonnant ou de scandaleux : leur
geste d' "ouvrir" leur monastère dévoile quelque chose de bien plus grand et d' incompréhensible
pour le monde dans lequel nous vivons : la Miséricorde de Dieu et de Son Pardon, Dieu toujours capable
de faire jaillir de l' eau en plein désert, Dieu toujours capable de transformer un coeur de pierre en un coeur
de chair, Dieu toujours capable de faire bondir de joie le plus estropié et
le plus tordu de Ses enfants! (Isaïe 35, 4-7).
Ces religieuses "pratiquantes de l' Effata" ont fait ce que Jésus a toujours fait admirablement :
n' a-t-Il pas relevé et purifié la femme adultère et frivole que l' on s' apprêtait à lapider?
(Saint Jean 8, 1-11). N' a-t-Il pas rendu visite à Zachée véritable crapule et escroc pour lui signifier
que tout pouvait changer? (Saint Luc 19, 1-10). N' a-t-Il pas ouvert la Porte de Son Paradis -rien
que ça, mes frères!- à une véritable ordure qui avait du sang sur les mains? Oui, les Portes
du Ciel ouvertes à l' assassin devenu Saint! (Saint Luc 23, 35-43).
"Tout ce qu' Il fait est admirable! " c' est de ce Jésus -et pas d' un autre!- dont nous
sommes les disciples!
"Effata! Ouvre-toi!".
Tout est dit par ces simples mots!
Tout nous reste encore à vivre!
Chrétien! Ouvre-toi à ce Dieu -ton Dieu!- qui a "choisis ceux qui sont pauvres aux yeus du monde,
ce Dieu qui nous a faits riches de la Foi, ce Dieu qui nous a faits héritiers du Royaume qu' Il a
promis à ceux qui L' auront aimé" (Saint Jacques 2, 14-18).
Chrétien!
Souviens-toi de l' "Effata" de ton Baptême!
Ouvre-toi!
"Effata!".
Amen.
Autre homélie à lire en cliquant ci-dessous :
Paroles du Pape Benoit XVI :
9 septembre : Bienheureux Frédéric Ozanam.
"Volo quod vis!
Seigneur, je veux ce que Tu veux!".
Homélie de monsieur l' abbé Jean-Bernard Hayet,
curé de la paroisse saint Joseph des Falaises-Bidart.
Frédéric Ozanam naquit à Milan, le 23 avril 1813 : sa mère, très charitable, était la fille
d' un négociant en soies de Lyon; son père, médecin, avait une Foi profonde : épris de
science et d' art, il se montra toujours d' un dévouement inlassable auprès de ses patients.
En 1815, quand Milan repassa sous domination autrichienne, la famille rentra en France.
Frédéric sera marqué par la révolte des canuts. Il poursuivit des études à la Sorbonne et
commença un cursus de lettres : fervent catholique et étudiant engagé, il n' hésite pas à
intervenir en classe pour dénoncer les idées des professeurs qui véhiculent de fausses
théories à propos du Christianisme : "Au milieu des blasphèmes et des conversations
infâmes de mes camarades de travail -dira-t-il, j' ai un besoin immense de religion, et non
seulement de Christianisme mais de Catholicisme encore".
En 1833 la vie de Frédéric prend un tournant décisif : avec des amis étudiants, il décide de
fonder une petite société vouée au soulagement des pauvres : la Conférence de la Charité qui,
plus tard deviendra la Conférence de Saint Vincent de Paul.
En 1841, il épouse la fille du recteur de l' académie de Lyon, Amélie Soulacroix avec qui il aura
une petite fille. Historien, essayiste catholique, professeur d' histoire et de littérature étrangère
à la Sorbonne, Frédéric ne cachera jamais sa Foi. Quand on lui reproche d' aborder des sujets
religieux, il répond : "Je ne suis pas théologien mais j' ai l' honneur d' être chrétien!".
La grande conviction que Frédéric exprimera c' est que :
"La question qui divise les hommes de nos jours n' est plus une question de formes politiques,
c' est une question sociale, c' est de savoir qui l' emportera de l' esprit d' égoïsme ou de
l' esprit de sacrifice; si la société ne sera qu' une grande exploitation au profit des plus forts
ou une consécration de chacun pour le bien de tous et surtout la protection des plus faibles".
C' est à l' âge de 40 ans que, miné par la maladie, il s' éteignit à Marseille, le 8 septembre 1853.
Dans son testament, Frédéric Ozanam écrivait : "Ma prière... c' est de persévérer dans la Foi,
malgré les humiliations, les scandales et les désertions" -puis il adresse ces vers à son épouse
et à sa petite fille Marie : "Fais qu' elle pense à moi, donne-lui tes vertus, nous nous retrouverons
au séjour où l' on aime, et nous échangerons sous les yeux de Dieu même, le long embrassement
qui ne finira plus".
En le béatifiant à Paris, le 22 août 1997, le Pape Jean-Paul II souligna dans son homélie que :
"Frédéric Ozanam a cru en l' Amour que Dieu a pour tout homme. Il s' est lui-même senti appelé
à aimer... Il a trouvé le chemin vers la sainteté. Et il l' a parcouru avec détermination. Homme de
pensée et d' action, Frédéric Ozanam demeure pour les universitaires de notre temps, enseignants
et étudiants, un modèle d' engagement courageux, capable de faire entendre une parole libre et
exigeante dans la recherche de la vérité et la défense de la dignité de toute personne humaine.
Qu' il soit aussi pour eux un appel à la sainteté... L' Eglise confirme le choix de vie chrétienne fait
par Ozanam ainsi que le chemin qu' il a emprunté. Elle lui dit : "Frédéric, ta route a été vraiment
la route de la sainteté".
Quelques paroles de Frédéric Ozanam peuvent orienter, en ce jour, notre méditation :
"La Charité ne doit jamais regarder derrière elle, mais toujours devant, parce que le nombre de
ses bienfaits passés est toujours très petit et que les misères présentes et futures qu' elle doit
soulager sont infinies... Nous n' avons pas deux vies, l' une pour chercher la Vérité, l' autre pour
la pratiquer : l' Evangile nous fait un devoir de nous dévouer tout entier au service de cette
société qui nous repousse et nous méprise".
En prenant l' image des tisseurs des Gobelains, il écrit ce texte qui nous redit que Dieu, au
terme de notre existence, sera mieux à même que nous pour "juger" et évaluer notre travail :
"Nous sommes tous comme les ouvriers des Gobelins qui, suivant les plans d' un artiste inconnu,
s' appliquent à assortir les fils de diverses couleurs sur le revers de la trame. Ils ne voient pas le
résultat de leur travail. C' est seulement quand tout est terminé qu' ils peuvent admirer à l' aise ces
fleurs, ces figures, ces scènes splendides et dignes des palais des rois. Ainsi de nous : nous
travaillons, nous souffrons ici-bas sans en voir le terme ni le fruit. Mais Dieu le voit, et quand Il
nous relève de notre tâche, Il montre à nos regards émerveillés ce que Lui, le Grand Artiste
invisible et Présent partout, a fait de toutes ces fatigues qui nous semblent si stériles, et Il daigne
placer dans Son grand palais ces faibles oeuvres de nos mains".
Frères et soeurs, puissions-nous tous persévérer dans la vocation qui est la nôtre et servir
du mieux possible, là où Dieu nous a "plantés" la Venue de Son Règne : c' est la grâce que
nous sollicitons, aujourd' hui, par l' intercession de Frédéric Ozanam :
Bienheureux Frédéric Ozanam,
prie pour nous tous,
prêtres et fidèles du Seigneur et laisse-nous reprendre
ce qui fut souvent ta propre prière :
Seigneur,
je veux ce que Tu veux, VOLO QUOD VIS,
je veux comme Tu veux, VOLO QUOMODO VIS,
je veux aussi longtemps que Tu veux, VOLO QUAMDIUM VIS,
je veux parce que Tu veux, VOLO QUIA VIS.
Amen.
"Volo quod vis!
Je veux ce que Tu veux!
Volo quomodo vis!
Je veux comme Tu veux!
Volo quamdium vis!
Je veux aussi longtemps que Tu veux!
Volo quia vis!
Je veux parce que Tu veux!".
Bienheureux Frédéric Ozanam.
9 septembre : Saint Pierre Claver.
"Comme une bête devant Toi!".
Homélie de monsieur l' abbé Jean-Bernard Hayet,
curé de la paroisse saint Joseph des Falaises-Bidart.
Pierre naquit près de Barcelone (Espagne) dans une famille de paysans en 1580.
A l' âge de vingt ans, il entra chez les jésuites et fut envoyé à Majorque. Là, il se
lia d' amitié avec le Frère Alphonse Rodriguez -Frère portier- qui lui parla des Amériques :
c' est alors que grandit dans le coeur de Pierre le désir de partir en mission dans le
Nouveau Monde. En 1610 il parvint en Colombie où il fut ordonné prêtre en 1616.
Dans le port de Carthagène arrivaient, par centaines, des esclaves noirs, entassés dans les cales
des navires négriers et traités comme des animaux, devant endurer d' indicibles souffrances.
Pierre découvre alors la situation inhumaine de ces hommes et se met à leur service :
il les nourrit, les soigne, les habille et aussi il les évangélise. Il se consacre aussi aux
condamnés à mort.
Epuisé par son infatigable apostolat, il s' éteint le 8 septembre 1654.
l' "Apôtre des noirs" fut canonisé par le Pape Léon XIII, le 8 janvier 1888 et fut déclaré par
le même Pontife "Saint Patron des missions" en 1896.
"Dès que je ne fais pas ce que fait l' âne, cela ne me réussit pas -dira-t-il-.
Qu' on dise du mal de lui, qu' on ne lui donne pas à manger, qu' on le charge au point de
tomber à terre, qu' on le maltraite, toujours il se tait. Il est endurant, étant âne. C' est ainsi
que doit être le serviteur de Dieu : "J' étais comme une bête devant Toi" (Psaume 72)".
Cette image de l' âne "docile" à son maître, nous rappelle que notre vocation commune, reçue
au jour du Baptême, est de devenir docile et obéissant au Maître unique qu' est Jésus : Il a
un Coeur doux et humble et Il nous invite à devenir de véritables "bons samaritains" qui
savent prendre soin des autres, les épauler, les réconforter et leur apporter du bien-être sous
toutes ses formes.
Saint Pierre Claver,
prie pour nous,
afin que nous nous rendions disponibles et dociles
à Jésus, notre Maître Bien-Aimé,
et que nous posions des gestes d' Amour qui
attesteront que nous sommes véritablement Ses disciples.
Que la Grâce de Dieu nous soit en aide,
afin que nous ne désertions aucune tâche qui nous incombe
jusqu' à l' Heure où le Maître nous servira à la Table de Son Royaume.
Amen.
5 septembre : Bienheureuse Teresa de Calcutta.
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4 septembre : Sainte Rosalie de Palerme.
Homélie de monsieur l' abbé Jean-Bernard Hayet,
curé de la paroisse saint Joseph des Falaises-Bidart.
Rosalie naquit en Sicile vers 1140 d' un seigneur nommé Sinibald qui descendait de
Charlemagne. A l' âge de 14 ans, comme sa beauté mettait en péril le salut de son âme,
la Vierge Marie lui apparut pour l' engager à se retirer du monde afin de se consacrer
totalement au Seigneur. Rosalie, fuyant le château paternel, partit vivre en ermite dans
une grotte : elle y passa les seize dernières années de sa vie qui s' acheva le 4 septembre 1170.
Par l' intercession de Sainte Rosalie, confions au Seigneur les ermites qui, aujourd' hui encore,
vivent l' Absolu de Dieu : "La contemplation de la vie des hommes qui ont suivi le Christ nous
stimule, pour mener une existence chrétienne belle et droite... afin que nous nous préparions
chaque jour à la Vie Eternelle" (Pape Jean-Paul II. Lettre du 2 juin 1998 à Mgr Séguy, évêque d' Autun).
Fêter Sainte Rosalie, mes frères, c' est nous redire -selon les mots du Pape Benoit XVI- "la nécessité
pour notre vie spirituelle de trouver quotidiennement des moments pour prier avec tranquilité; nous
devons prendre ce temps... avoir un peu de temps pour parler avec Dieu. Cela sera également une
manière d' aider ceux qui sont proches de nous à entrer dans le rayon lumineux de la Présence de
Dieu, qui apporte la Paix et l' Amour dont nous avons tous besoin".
(Pape Benoit XVI. Audience générale du mercredi 8 août 2012).
Sainte Rosalie,
prie pour nous,
afin qu' au coeur de notre vie et de nos multiples occupations,
nous réservions toujours au Seigneur, la place qui Lui revient.
Qu' à ta prière, le Christ reste la grande Joie de notre existence,
ici, sur cette terre, et demain, dans Son Royaume.
Amen.
3 septembre : Saint Grégoire le grand, Pape.
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